PARTIE IV : PRISE DE CONSCIENCE DE L'INCONSCIENCE COLLECTIVE

Prendre conscience de l'inconscience collective au travers un désir libre de tous préjugés, au travers de la curiosité saine que j'ai pour l'autre. L'autre n'est pas disponible en tant qu'autre singulier. Il a des considérations d'une autre nature qui sont liées à son appartenance à l'inconscience collective. Avancer dans la connaissance de moi même ne se délègue pas : Imaginer, se projeter, fantasmer, réfléchir depuis les contenus issus de mon expérience empirique par le biais d'un regard libre de tous préjugés. (Connaissance de soi) I EN TANT QU'ÊTRE SINGULIER JE N'AI PAS PRÉJUGÉ DE QUI JE SUIS, JE SUIS DANS LA JUSTE IGNORANCE DE MOI MÊME. II LA CONNAISSANCE DE CELUI QUE JE SUIS SINGULIÈREMENT, CONNAISSANCE SINGULIÈRE DE SOI , S'OBTIENT AU TRAVERS DE L'EXPÉRIENCE EMPIRIQUE DEPUIS UN REGARD DÉFAIT DE TOUS PRÉJUGÉS. C'est bien parce que je n'ai pas préjugé de celui que je suis que j'ai le désir f

PARTIE I : JE SUIS UN ÊTRE SINGULIER, UNIQUE.


(Comprendre la singularisation, la singularité, le fait d'être positivement un être unique et me défaire par là des représentations grégaires.)


I JE NE ME LAISSE PAS ENFERMER DANS UNE IDENTITÉ PARTICULIÈRE, JE RÉSISTE À CE QUI S'APPARENTE À LA NÉGATION DE MOI MÊME.
Je ne me résume pas à mon genre ou mon orientation sexuelle ou à ma profession (etc).
Pour moi le fait d'accueillir le préjugé d'autrui qui me confond dans une identité particulière  me fait éprouver cela comme la négation de celui que je suis.
Je ne réponds donc pas positivement aux préjugés.

II JE NE DONNE PAS RAISON AUX INJUSTICES DONT J'AI PU ÊTRE VICTIME Ce n'est parce que j'ai été victime que je m'autorise ou me sens libre dans le fait de me venger, de devenir coupable à mon tour. JE RÉSISTE A CETTE TENTATION PAR UN SOUCI DE LIBERTÉ. Car effectivement me laisser déterminer par l'arbitraire n'est pas de mon point de vue compatible avec la liberté. Être objet d'un aléa, d'une injustice se poursuit dans mon réactionnel.

III TOUT CE QUI ENTRAVE LA VOIE À MA SINGULARISATION, TOUT CE QUI GRÉGARISE MON ESPRIT EST À PROSCRIRE, DOIT ÊTRE POUR MOI DÉPASSÉ PROGRESSIVEMENT

IV JE PRENDS DE LA DISTANCE AVEC LA GRÉGARISATION DES ESPRITS, POSITIVEMENT : JE SINGULARISE MON MODE D'ÊTRE AU MONDE.

V JE COMPRENDS QUE LA SINGULARITÉ PASSE PAR UN PROCESSUS : LA SINGULARISATION.

VI JE NE ME PRONONCE PAS CONTRE LA GRÉGARISATION DES ESPRITS, J'AGIS POUR MA SINGULARISATION.

VII JE NE ME RECONNAIS PAS DANS L'ENTRE-SOI. JE NE CHERCHE PAS PARTICULIÈREMENT CELUI QUI ME RESSEMBLE. CELUI QUI A LES MÊMES ATTRIBUTS QUE MOI OU QUI EST ISSUE PAR EXEMPLE DU MÊME MILIEU QUE MOI PUISQUE JE N'ACCORDE PAS UNE VALEUR FONDAMENTALE À CE GENRE DE DISTINCTIONS.

VIII JE NE CHERCHE PAS A ATTIRER SUR MOI, OU SUR UN ATTRIBUT DONT JE SUIS PORTEUR UN PRÉJUGÉ FAVORABLE. « LES BRETONS SONT DES GENS BIEN ». POUR MOI TOUT PRÉJUGÉ EST DÉFAVORABLE. M'APPRÉCIER POUR UN ATTRIBUT DONT JE SUIS PORTEUR OU ME HAÏR POUR CET MÊME ATTRIBUT NE PEUT M'ÊTRE FAVORABLE. LA NÉGATION DE CELUI QUE JE SUIS NE PEUT M'ÊTRE FAVORABLE.

IX ME PRONONCER POUR MON INTÉRÊT EN TANT QUE CADRE, EN TANT QUE FEMME (ETC) N'EST PAS VIABLE DANS LA SINGULARISATION PUISQUE MON INTÉRÊT, MON DÉSIR FONDAMENTAL EST DE NE PAS ME PERDRE DANS CES VAINES DISTINCTIONS, QUE J'ÉPROUVE COMME UNE DÉPERDITION DE MOI MÊME.

X JE DISTINGUE L'AVOIR ET L'ÊTRE. J'AI UNE PROFESSION DANS LE DOMAINE DE LA MÉDECINE MAIS JE NE SUIS PAS MÉDECIN OU JE NE SUIS PAS QUE MÉDECIN, JE SUIS AUSSI PARENT, JE SUIS AUSSI MARI, JE SUIS AUSSI LE FILS DE, JE SUIS AUSSI PARACHUTISTE, JE SUIS AUSSI (ETC). DONC JE NE SUIS PAS MÉDECIN.

XI JE NE ME LAISSE PAS ÉCLATER, DIVISER EN PLUSIEURS IDENTITÉS DISPARATES ME FAISANT ALORS DÉSIRER TANTÔT EN TANT QUE X TANTÔT EN TANT QUE Y DES CHOSES CONTRAIRES ENTRE ELLES.

XII MON EXISTENCE, MON SENTIMENT D'EXISTENCE, D'APPARTENANCE, DE RECONNAISSANCE NE PEUT SE FAIRE, NE PEUT REPOSER SUR DES IDENTITÉS GRÉGAIRES.

XIII JE SUIS UN ÊTRE SINGULIER, UN ÊTRE UNIQUE

Commentaires

  1. Bonsoir, voilà un article que j'ai beaucoup attendu :)
    Il se révèle aussi intéressante que ce à quoi je m'attendais :)
    Cependant, un point ma chagrine :/ le point XI pour être précis : je m'explique, je suis un être singulier, un être unique défini par moi même et faisant fis des perturbation extérieure nuisant au développement de ma propre réflexion, mais bien que c'est mot "singulier" et "unique" sont des termes qui décrive une unicité, cela n'empêche pas que cette singularité peut coïncider avec une pluralité de personnalité, une vision des choses pouvant se faire selon plusieurs point de vue, des réflexion attaqué sous différents angles etc, et ainsi faire de cette pluralité sa propre singularité.
    Après cela n'est qu'un point de vue, et loin de moi l'idée d'imposer une quelconque vision de la chose.

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    1. Merci pour ton commentaire et comme d'habitude tu sais mettre le doigt où il faut pour atteindre le cœur des choses et par la même occasion éviter de le mettre dans un mauvais engrenage.
      Imposer son point de vue n'est jamais éclairant tu as raison. Essayer de pénétrer de force la bulle de l'autre = mauvais délire, ingérence.
      Je n'essaye pas de noyer le poisson. Je pense que tu obtiendras un réponse meilleure dans la partie qui va suivre : ( partie IV)
      Je suis nomade dans mon désir, exploratrice, chasseuse, sans frontières. Au fond ce que je désire singulièrement n'est pas fondamentalement celle que je suis. Ma singularité est indéterminée et c'est là sa force. La singularisation n'est pas une finalité c'est un stade préparatoire. Le "je suis" viendra avec le "je" pense et le fait d'être SIF (sans identité fixe) donnera à notre "je" singulier ayant achevé son processus de singularisation la nécessité morale de sortir de cette indétermination par l'usage de sa pensée raisonnante.
      le point XI partie I vise donc le fait de préjuger de celui que je suis, de le faire sur des vaines distinctions ou distinctions contingentes. Je suis unique, personne n'est à ma place, mais cela justement ouvre à une sorte de statu quo car l'autre aussi et unique. Il n y a pas de jugements de valeurs, pas de hiérarchies. ma préférence vaut la préférence de l'autre.
      (je ne suis pas satisfaite de ma réponse, je tiens à te le dire)

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    2. Merci d'avoir répondu :)
      Je comprend le fait que chaque être est unique et se vaut sans autre valeur à tout autre, c'est un point de vue que je partage et apprécie. L'absence de hiérarchie, que chaque avis se vaut et de ça, chaque individu créait sa propre opinion, allant avec sa propre identité, nul n'impose et le partage est la clé. Cette identité n'est pas fixe et évolue continuellement par la recherche de l'individu, recherche de soi, de l'autre et de l’environnement dans lequel il évolue.
      Pour mieux envisager le développement de ce débat, j'attendrais la partie IV et m'en vais de suite lire la partie III , ainsi j’éviterai peut-être les redondances dans les réponses, et de potentiellement te faire répéter se que tu comptes expliquer dans un prochaine article.
      Je te souhaite une bonne continuation et agréable journée :)

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  2. Et bien sur, quand je dis "je suis" c'est pour reprendre l'article, je ne peux me juger moi même singulier, tout comme je me soucis guère que l'on me juge ainsi ^^

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